Comment devenir un meilleur décideur ?

Comment prendre de meilleures décisions ?


Trouvez-vous difficile de décider même des petites choses de votre vie, comme quoi manger ? Barry Schwartz, professeur de psychologie au Swarthmore College, affirme qu'il n'y a pas de bonne réponse à de telles questions.

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Pourquoi la prise de décision nous cause-t-elle tant d'anxiété ?

Dans le monde moderne dans lequel nous vivons, il y a une explosion de choix, dans tous les domaines : carrières, business plans, même… les shampoings !

Donc? Avons-nous perdu le contrôle à cause des options disponibles ?
Certainement. De plus, les gens ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent.

Comment pouvons-nous restreindre les choix?

En concentrant notre attention sur les facteurs les plus importants pour nous.

Vous avez mentionné deux types de décideurs : les maximisateurs de situation et les satisfaisants.

Oui. Ceux qui maximisent les situations envisagent toutes les options possibles pour déterminer le meilleur résultat. Le satisfait se contente du "assez bien". Nos recherches montrent que les personnes satisfaites sont plus satisfaites de leurs choix et peuvent également avoir plus de temps libre car elles ne perdent pas de temps sur des alternatives.

Choisir suffisamment bien ne ressemble-t-il pas à un compromis ?

Non. Le choix doit toujours répondre aux exigences les plus importantes pour vous.

Passons en revue le processus pour, disons, choisir un restaurant

Affinez les choix en vous demandant quels facteurs sont les plus importants pour vous : « Quel type de nourriture est-ce que je veux ? À quelles valeurs est-ce que je veux qu'il fluctue? Puis-je y aller à pied ? Ne considérez pas plus de six options et choisissez celle qui vous convient le mieux dans l'ensemble. Si vous trouvez que plus d'un répond aux critères, choisissez le premier sur la liste. Essayer de toujours trouver "le meilleur" vous paralyse. Le pire qui puisse arriver, c'est que vous n'appréciez pas votre repas.

Comment sortir de l'habitude de toujours maximiser les choses ?

Ceux d'entre vous qui maximisent les situations se sentiront mal à l'aise lorsque vous choisirez "assez bien". Mais cela vous semblera de plus en plus naturel au fur et à mesure que vous le choisirez. Sachez que parfois il n'y a pas de bonne réponse. Par exemple, une personne peut évoluer vers un emploi même s'il n'est pas idéal. C'est à chacun d'adapter sa carrière à sa convenance.

Pourquoi pensons-nous que prendre de grandes décisions est plus difficile ?

Ils sont à plus long terme et nous avons moins d'expérience en les prenant. Mais nous avons tendance à accorder un poids égal au choix où manger ou au dentifrice acheter, au travail que nous choisissons et à la façon dont nous planifions notre avenir.

Est-il utile de faire une liste des avantages et des inconvénients ?

Cela ne fonctionne que si vous distribuez le poids à chaque avantage et inconvénient. Mais cet exercice vous oblige à noter tous les facteurs, ce qui vous aide à vous concentrer sur ce que vous voulez en fin de compte.

Est-ce que quelqu'un en a marre d'essayer de choisir?

Disons que vous travaillez toute la journée, prenant toutes les décisions commerciales. Lorsque vous rentrez chez vous et que votre conjoint vous demande ce que vous allez faire le week-end, vous vous sentirez épuisé et éviterez la question. La fatigue de la prise de décision sape également votre maîtrise de soi. Il est difficile de résister à un délicieux dessert lorsque vous venez de prendre beaucoup de décisions. Mais lorsque votre journée n'aura pas été marquée par de nombreuses décisions, vous aurez l'énergie de dire non.

Quoi d'autre affecte la prise de décision?

Manque de sommeil, dépression, faim. Une étude a révélé que les juges en Israël étaient plus susceptibles de refuser de libérer des prisonniers, ou de leur accorder une probation, une heure avant le déjeuner qu'une heure après.

Quel est le moment idéal de la journée pour prendre une décision ?

Le matin, quand vous êtes frais, rassasié et reposé.

Et l'intuition ?

Les tripes en savent souvent plus sur ce qui vous intéresse que votre cerveau. Mais il devrait y avoir un équilibre entre l'instinct et le cerveau. Traitez bien une décision importante de manière cognitive pour donner ensuite à votre intuition une chance de réagir. Les maximisateurs reconsidérant souvent les options plus tard. Mais cela nuit à la satisfaction. Une fois que vous avez pris votre décision finale, mettez des œillères. Et la soutenir jusqu'au bout.

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